15 au 20 novembre 2017
Parrain : Árpád Schilling
Après Varsovie et Kyiv, le Festival nous a entraînés à Budapest pour sa 3e édition. Autrefois prospère, mais meurtrie par les guerres, asservie par le nazisme, appauvrie par le communisme, Budapest s’est relevée et présente aujourd’hui les traits d’une capitale bouillonnante de vie. Ce sont sa richesse et son dynamisme culturel que nous avons voulu présenter, à travers ses écrivains, ses artistes, ses musiciens et ses intellectuels, tout au long du Festival.
Sous le parrainage du metteur en scène Árpád Schilling, c’est à nouveau une trentaine d’événements qui ont été présentés. Parmi les incontournables, deux spectacles de grande ampleur à la MPAA Saint-Germain : du théâtre engagé et inspiré, avec As far as the eye can see, d’Árpád Schilling et la compagnie Krétakör ; et de la danse contemporaine, avec Conditions of Being a Mortal, de la chorégraphe Adrienn Hód.
Côté littérature, à la Librairie polonaise, se sont tenues des rencontres croisées entre écrivains français et hongrois, avec Gwenaëlle Aubry, György Dragomán, Krisztina Tóth, Nina Yargekov et bien d’autres.
Côté cinéma, Béla Tarr était à l’honneur, avec une carte blanche au cinéma Christine 21 et un (presque) tête-à-tête avec le cinéaste aux Beaux-Arts. À la galerie Folia, une exposition de Peter Puklus, photographe et artiste multimédia, à l’École des Beaux-Arts une conférence consacrée à László Moholy-Nagy pour une plongée dans l’avant-garde photographique et la mouvance Bauhaus, une rencontre à l’Espace des femmes – Antoinette Fouque avec la grande Ágnes Heller, philosophe et sociologue hongroise, un concert à l’église Saint-Germain-des-Prés, un atelier pour les enfants à la Galerie les Originaux... Et, en toute fin de Festival, un grand débat à l’Odéon-Théâtre de l’Europe pour une clôture en forme d’ouverture.
© Photo : Marina Faust
Né à Alger, Jacques Rancière est philosophe, professeur émérite d’esthétique et politique à l’Université de Paris VIII et l’une des grandes figures actuelles de la philosophie française.
Parus cette année à La Fabrique, ses deux derniers ouvrages, Les Temps modernes (La Fabrique) et La Méthode de la scène (avec Adnen Jdey, éditions Lignes), sont consacrées comme nombre de ses livres aux relations entre politique, art et littérature.
Élève de Louis Althusser, il participe en 1965 à Lire le Capital avant de se démarquer rapidement de son ancien professeur. En 1974, il écrit La Leçon d’Althusser (Gallimard, 1975) qui remet en cause sa démarche. À la fin des années 1970, il anime avec d’autres jeunes intellectuels le collectif « Révoltes Logiques », qui remet en cause les représentations du social traditionnel. Parallèlement, il se penche sur l’émancipation ouvrière, les utopistes du XIXe siècle et commence à voyager régulièrement aux États-Unis. De ce travail naîtra sa thèse d’État parue sous le titre La nuit des prolétaires. Archives du rêve ouvrier (Fayard, 1981).
Un peu plus tard, dans Le philosophe plébéien (La Découverte Maspero/Presses universitaires de Vincennes, « Actes et mémoires du peuple », 1985) il rassemble des écrits inédits de Louis Gabriel Gauny, ouvrier parquetier et philosophe. Au milieu des années 1980, il s’intéresse à un autre personnage peu conventionnel : Joseph Jacotot qui, au début du XIXe siècle, remit radicalement en cause les fondements de la pédagogie traditionnelle. Cette étude donnera lieu à une biographie philosophique : Le maître ignorant (Fayard, 1987). Il s’intéresse ensuite à l’ambiguïté du statut du discours historique dans Les mots de l’histoire. Essai de poétique du savoir.
À la fin de cette période, Rancière, qui est également cinéphile, proche des Cahiers du cinéma, explore les liens entre esthétique et politique. Courts voyages au pays du peuple (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle », 1990) sous la forme de trois nouvelles philosophiques est le premier ouvrage directement consacré à ce sujet.
Collaborateur pour de nombreux sites internet et revues, tels que Rue89, L’Arche, Le Meilleur des Mondes, il est également membre de l’observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Il a fondé, en 2007, le site Conspiracy Watch, dont l’objet est d’analyser et de critiquer le conspirationnisme ainsi que les théories du complot.
Affichiste
Romancière et philosophe
Documentariste
Photographe
Écrivaine
Écrivain
Écrivain
Romancière et essayiste
Journaliste et essayiste
Philosophe et sociologue
Chorégraphe
Pianiste
Écrivain et journaliste
Peintre, sculpteur, photographe
Historien de l’art
Urbaniste
Artiste
Philosophe
Metteur en scène
Directeur du festival Images
Cinéaste
Poète et romancière
Éditrice
Romancière, peintre, photographe et vidéaste
Romancière
21 / 11 / 18 : Soirée d’ouverture, Lecture des textes en hongrois par les auteurs et en français par la comédienne Anouk Grinberg, au Reid Hall
21 / 11 / 18 : L’écrivain György Dragomán et Árpád Schilling metteur en scène et parrain du festival
22 / 11 / 18 : Vernissage de l’exposition d’affiches de l’artiste Kristóf Szabó à la Librairie Polonaise.
22 / 11 / 18 : Vernissage de l’exposition d’affiches de l’artiste Kristóf Szabó à la Librairie Polonaise
22 / 11 / 18 : Vernissage de l’exposition d’affiches de l’artiste Kristóf Szabó à la Librairie Polonaise
L’écrivain György Dragomán et Adélaïde Fabre, programmatrice et coordinatrice du festival, à la Librairie Polonaise
22 / 11 18 : Anina Ciuciu, Katalin Bársony et Claire Cossée, qui animait la rencontre à l’Espace des femmes
22 / 11 / 18 : As far as the eye can see (Dokle pogled seze) d’Árpád Schilling, à la MPAA / Saint-Germain
3 / 11 / 18 : Rencontre avec Árpád Schilling, sur le théâtre de la résistance, animée par par Oriane Jeancourt, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, salon Roger Blin
Brigitte Bouchard, Ronald Chammah, Sophie Mirouze et le journaliste Antoine Guillot au cinéma Christine 21
Au Christine 21, présentation du Nid familial par Béla Tarr. Avec Antoine Guillot et Sophie Mirouze.
Marche pour la libération d’Oleh Sentsov, cinéaste ukrainien emprisonné par la Russie de 2014 à 2019
24 / 11 / 18 : Rencontre croisée entre les écrivains György Dragomán et Ornela Vorpsi, animée par Oriane Jeancourt, à la Librairie Polonaise
24 / 11 / 18 : Rencontre croisée entre les écrivains György Dragomán et Ornela Vorpsi, animée par Oriane Jeancourt, à la Librairie Polonaise
24 / 11 / 18 : Rencontre croisée entre les romanciers Nina Yargekov et Tamas Dobozy, animée par la journaliste par Clémentine Goldszal, à la Librairie Polonaise
24 / 11 / 18 : Atelier Jeunesse, animé par Kristóf Szabó, sur le thème des droits de l’homme, à la Galerie-Librairie Actes Sud
24 / 11 / 18 : Présentation du film Les Harmonies Werckmeister de Béla Tarr, et rencontre avec le réalisateur, l’actrice Hanna Schygulla et le journaliste Antoine Perraud, au cinéma Christine 21
24 / 11 / 24 : Répétitions avant le concert du pianiste Daniel Lebhardt, à l’Eglise Saint-Germain-des-Prés
25 / 11 / 18 : Rencontre croisée entre les écrivains Krisztina Tóth et Gwenaëlle Aubry, animée par Francesca Isidori, à la Librairie Polonaise
25 / 11 / 18 : Ágnes Heller, Árpád Schilling Béla Tarr, ainsi que Jacques Rancière et Sandrine Treiner, pour le débat de clôture de la 3e édition du Festival, animé par Dominique Reymond et Mathieu Amalric à l’Odéon - Théâtre de l’Europe
14, rue Bonaparte
75006 Paris
4, rue Christine
75006 Paris
4, rue de Chevreuse
75006 Paris
14, rue Bonaparte
75006 Paris
3, Place Saint-Germain-des-Prés
75006 Paris
35, rue Jacob
75006 Paris
13, rue de l’Abbaye
75006 Paris
174 Boulevard Saint-Germain,
75006 Paris
123, boulevard Saint-Germain
75006 Paris
place de l’Odéon
75006 Paris
Erik Veaux, Président de l’Association Un week-end à l’est
Brigitte Bouchard, Vice-présidente de l’Association Un week-end à l’est
Julie Bouvard, Trésorière de l’Association Un week-end à l’est
Direction programmation :
Brigitte Bouchard / allusive@me.com
Programmation et coordination :
Adélaïde Fabre / a.fabre@et-tuttiquanti.com
Programmation cinéma : Sophie Mirouze
Attaché de presse : Alina Gurdiel / alinagurdiel@gmail.com
Attachées de presse cinéma : Les Piquantes, Alexandra Faussier & Fanny Garancher, presse@lespiquantes.com
Communication : Suzanne Coté Martin
Production et médiations culturelles : Marie Bodin
Graphiste et webdesigner : Frédéric Rauzy
Illustrateur de cette édition :Kristóf Szabó
Nos bénévoles : Antoine Frérejean, Léo Quester, Nikolett Kuffa, Marianna Kisskiss, Maryna Chebat